La Masterclass
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what would you learn at the banking fair
Genève est mondialement connue pour son Salon de l’Automobile ou encore le Salon de la Haute Horlogerie. Cependant, Genève est aussi réputée pour sa place financière et son nombre d’établissements bancaires installés au bout du Lac Léman. Alors, que se passerait-il et qu’apprendriez-vous si le 1er Salon mondial de la Banque était organisé en Suisse ?

Les débuts de la place financière genevoise remontent à plus de 500 ans déjà, les banques étaient présentes avant même que la ville ne connaisse son développement international ou l’arrivée des premiers horlogers.

Aujourd’hui le canton recense environ 140 établissements bancaires dont 50 étrangers. Un grand nombre d’établissements qui ont pourtant de nombreuses différences, certaines bien connues du grand public et d’autres un peu moins.

Souvent, les néo-banques offrent des services d’investissements mais ces derniers ne sont pas à confondre avec de la gestion de fortune.

Donc, que pourriez-vous apprendre au Salon de la Banque :

Les types de banques

Vous pourriez être confronté à plusieurs types de banques, comme, les banques universelles, qui comme son nom le laisse imaginer, offrent tous les services bancaires possibles. Les banques commerciales qui s’adressent aux entreprises, les banques privées qui se concentrent plus particulièrement sur les services de gestion de patrimoine et les « néo-banques » qui se focalisent sur une offre digitale. En fait, la liste est longue, l’écosystème bancaire comporte une multitude d’acteurs sans lesquels l’économie aurait du mal à tourner : banques d’import-export, banques de développement, banques centrales, banques d’affaires, banques transactionnelles, banques de financement, établissements de crédit spécialisés, etc.

Chaque banque s’adresse de manière générale à une clientèle bien précise et c’est pourquoi il faut également connaître les services offerts par ces banques pour trouver la plus adaptée à vos besoins.

Les offres des banques et leurs clientèles

À l’exception des banques universelles et cantonales, les banques n’offrent pas toujours les mêmes services et ne sont pas spécialisées dans les mêmes domaines. Par conséquent, leurs clientèles peuvent également varier.

Les banques commerciales comblent les besoins spécifiques des entreprises avec des services utiles à l’exécution de paiements, des transactions sur devises et la gestion de leur trésorerie. Elles offrent également des services de crédits mais ne seront pas spécialisés dans les investissements en bourse.

Les banques privées, par exemple, offrent rarement des services hypothécaires et font souvent appel à des partenaires tiers pour aider leur clientèle dans ce domaine. Les clients fortunés de ces établissements recherchent souvent des solutions sophistiquées et personnalisées, notamment dans la gestion de fortune. Les niveaux d’entrée pour être client dans ces établissements sont souvent importants.

Pour finir, les néo-banques offrent pour la plupart, aujourd’hui, des services de base. Leur offre se concentre sur les différents types de comptes et cartes, les paiements et les transactions sur devises.

Souvent, les néo-banques offrent des services d’investissements mais ces derniers ne sont pas à confondre avec de la gestion de fortune. Une plateforme qui permet aux clients d’acheter et vendre des produits financiers à titre spéculatif ou avec une vue à court terme ne peut pas être comparée à une offre de gestion de patrimoine où l’objectif est plutôt de gérer un portefeuille sur le long terme en tenant compte de la situation d’un client, de manière holistique.

De plus ces plateformes en ligne sont souvent privées de recommandations ou n’offrent pas d’accès à un conseiller spécialisé dans le domaine. Dès lors, le client doit être capable de prendre des décisions et gérer son patrimoine de manière autonome.

A-t-on vraiment besoin des banques ?

C’est une question qui revient souvent…d’une part parce que la crise financière a laissé des traces, d’autre part parce que des formes de financements alternatifs voient de plus en plus le jour, et bien souvent nous n’avons qu’une vision fragmentée de ce que font les banques. Une manière d’y répondre, c’est de la poser différemment : peut-on se passer des banques ? Comment assurer un échange encadré entre les personnes qui ont des capitaux et ce qui en ont besoin ? Prenons un exemple concret. En Suisse, 95 % des prêts immobiliers sont octroyés par les banques. Enlevez cet intermédiaire financier et arriveriez-vous au même résultat ? Autre exemple : en 2020, elles ont permis le déploiement rapide des plans d’urgence et d’aides financières. Elles servent donc de lien fort. Elles sont au cœur des activités économiques des pays, des entreprises et des individus, comme une pompe qui redistribue les flux de capitaux.

Le challenge des néo-banques

Au Salon de la Banque un accent particulier pourrait être mis sur les néo-banques. Si elles représentent aujourd’hui encore une petite partie des acteurs sur le marché, elles ne cessent d’être plus nombreuses et leurs offres sont toujours plus importantes.

C’est ici que les néo-banques ont une carte à jouer. L’arrivée de ces nouveaux acteurs pourrait certainement permettre à l’avenir de changer l’offre de base et la perception des banques digitales. Si elles sont aujourd’hui vues comme des banques avec un service limité et qui ne répondent pas au besoin de clientèles plus fortunées, ceci pourrait changer dans les années à venir.

En effet, la digitalisation et les nouvelles avancées technologiques ont permis à ces acteurs de se rapprocher de leur clientèle et d’offrir un service toujours plus personnalisé. Beaucoup de personnes sont à présent prêtes à abandonner les banques traditionnelles pour des acteurs 100 % digitaux. Dès lors, la possibilité de voir une banque universelle digitale n’est plus à un exclure pour le futur !

Cela dit, la possibilité de voir le premier Salon de la Banque à Genève semble peu réaliste. Avec la digitalisation, le Salon de la Banque ne sera peut-être pas en Suisse mais qui sait, cela sera peut-être un forum digital accessible au monde entier ?

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Avis de non-responsabilité :
Alpian lancera ses services peu après l’entrée en vigueur de sa licence bancaire et sera disponible pour le public au troisième trimestre de 2022. 
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À propos de l'auteur

Mattia est conseiller financier avec plus de dix ans d’expérience dans le secteur. Il a passé dix ans au Crédit Suisse, passant d’apprenti à vice-président adjoint au bureau de Genève. Il a obtenu en 2019 le diplôme de la Kalaidos Banking + Finance School.
Mattia est passionné de football, aime écouter de la musique et voyager pour découvrir de nouveaux pays et de nouvelles cultures.

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